Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (2024)

Table of Contents
Pourquoi il ne faut pas épargner plus de 3 000 euros sur son livret A ? C’est quoi un livret A ? Pourquoi il ne faut pas laisser trop d’argent sur le livret A ? Un taux de rémunération inférieur à l’inflation Une rémunération finalement assez faible Des opportunités d’investissem*nt plus avantageux manquées Combien faut-il laisser d’argent sur son livret A ? Quelles sont les alternatives au livret A pour placer son argent ? L’assurance-vie Le plan d’épargne en actions (PEA) L’immobilier Vous êtes à jour ? – Mars 2024 Une nouvelle app pour les remboursem*nts et les cagnottes Un nouveau compte dédié pour vos Lydia Plus besoin de recharger manuellement son compte Lydia Lydia redevient Lydia Les limites du modèle précédent Plus qu’une version «lite» Deux ambitions distinctes Le livret A et le compte bancaire doivent-ils être dans la même banque ? Qu’est-ce qu’un livret A ? Doit-on avoir son compte bancaire et son livret A dans la même banque ? Peut-on avoir plusieurs livrets A ? Comment faire quand le livret A est plein ? L’éducation financière, c’est quoi ? Qu’est-ce que l’éducation financière ? Pourquoi l’éducation financière est-elle importante ? Des produits et services financiers plus nombreux et qui se démocratisent Nous sommes de plus en plus responsables de notre situation financière L’endettement qui reste une réalité pour de trop nombreux foyers Éducation financière : quelle situation en France ? Quels sont les différents dispositifs mis en place pour améliorer l’éducation financière ? Qu’est-ce que la semaine de l’éducation financière ? Les autres actions de la Banque de France en faveur de l’éducation financière Pour le jeune public Pour les personnes en situation de fragilité financière Pour le grand public Pour les entrepreneurs L’éducation financière et Lydia « Dès le premier mois, je n’étais plus à découvert » Une app bancaire pour ne plus être à découvert En complément de sa banque traditionnelle Des tirelires à objectif pour financer ses projets Comment faire des économies avec son application bancaire ? Activer les alertes Créer plusieurs comptes secondaires Automatiser au maximum ses virements et paiements Utiliser tous les outils de gestion de finances personnelles intégrés Profiter de tous les avantages des programmes de fidélité Vous êtes à jour ? – Février 2024 Rien de grandiose mais plein de choses sous le capot quand même : Règle du 50/30/20, enveloppes… Quelles sont les meilleures méthodes pour gérer son budget ? Qu’est-ce que la gestion de finances personnelles ? ​​Quelles sont les différentes méthodes de budgétisation ? C'est quoi la règle du 50/30/20 ? Principe de la méthode 50/30/20 Comment mettre en place une stratégie 50/30/20 Avantages et inconvénients de la méthode 50/30/20 Qu'est-ce que la méthode des enveloppes ? Principes de la méthode des enveloppes Mise en place de la méthode des enveloppes Avantages et inconvénients de la méthode des enveloppes Quel est le principe du « budget base zéro » ? Principes de la méthode du « budget base zéro » Mise en place du « budget base zéro » Avantages et inconvénients de la méthode « budget base zéro » Comment mettre de l’ordre dans ses finances ? Mettre de l’ordre dans ses finances en établissant un budget Mettre de l’ordre dans ses finances en se posant les bonnes questions Désencombrer ses finances en se fixant des objectifs Mieux organiser ses finances grâce aux méthodes de gestion Mieux gérer ses finances en automatisant ses mouvements d’argent. Désencombrer ses finances en traquant les petites dépenses inutiles Organiser ses finances en partageant les conseils et les méthodes de gestion Mieux gérer ses finances en se fixant un rendez-vous régulier avec l’argent Navigation des articles

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Pourquoi il ne faut pas épargner plus de 3 000 euros sur son livret A ?

09 avril 2024

Lorsque l’on souhaite mettre un peu d’argent de côté, on pense immédiatement au livret A. Et c’est bien normal : ce livret réglementé est exonéré d’impôts et de prélèvements sociaux, sans aucun risque de perte en capital et l’argent déposé dessus est disponible à tout moment. Si bien que pour beaucoup d’épargnants, le livret A constituerait l’unique solution pour faire fructifier ses économies, dont il faudrait atteindre le plafond avant d’envisager une autre alternative.

Et c’est une erreur. Car malgré ses nombreuses qualités, il n’est pas fait pour cela. Pourquoi il ne faut pas épargner plus de 3000 euros sur son livret A ? Lydia vous donne quelques éléments de réponse.

Au programme

  • C’est quoi un livret A ?
  • Pourquoi il ne faut pas laisser trop d’argent sur le livret A ?
  • Combien faut-il laisser d’argent sur son livret A ?
  • Quelles sont les alternatives au livret A pour placer son argent ?

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (1)

C’est quoi un livret A ?

Pour rappel, le livret A est un produit d’épargne réglementé. C’est-à-dire un livret dont les conditions, le taux et le plafond sont décidés par l’État et dont les intérêts générés sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. Son taux d’intérêt annuel est actuellement fixé à 3 % depuis le 1er février 2023 et le restera jusqu’en janvier 2025.

Le plafond du livret A est fixé à 22 950 € pour les versem*nts. Cela signifie qu’une fois ce montant atteint, il n’est plus possible de verser de l’argent sur son livret A. En revanche, si on laisse les intérêts générés chaque année sur le livret A, il est possible de dépasser ce plafond. Quant aux intérêts, ils sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois et le cumul est versé en une seule fois sur le livret A à la fin du mois de décembre.

Très populaire, gratuit, sans risque et proposé par toutes les banques depuis 2009 (auparavant, il était réservé aux clients de la Caisse d’Épargne, de la Banque Postale et du Crédit Mutuel), il est depuis longtemps la première solution d’épargne pour une large majorité de Français.

Pourquoi il ne faut pas laisser trop d’argent sur le livret A ?

Il ne faut pas laisser trop d’argent sur son livret A pour trois raisons.

Un taux de rémunération inférieur à l’inflation

Depuis le 1er février 2023, le taux de rémunération du livret A est à 3 %. Un taux plutôt avantageux qui n’a pas été atteint depuis de nombreuses années (la dernière fois c’était en 2007, avant de grimper à 4 % en 2008) et qui devrait rester tel quel jusqu’en janvier 2025.

Dans le même temps, l’inflation (c’est-à-dire la perte de pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix) a atteint des sommets en 2022 (5,2 %), et est restée très élevée en 2023 (4,9 %). Malgré une baisse significative en ce début 2024 (3,1 %), l’inflation reste encore supérieure au taux du livret A.

Pas de beaucoup certes (bien que l’année ne soit pas finie et que l’inflation pourrait repartir à la hausse), mais la perte d’argent est bien là. À plus forte raison pour les personnes qui ont laissé dormir leur économies sur un livret A depuis deux ans.

Une rémunération finalement assez faible

688,50 € par an, soit un peu plus de 57 € par mois. Voilà la rémunération d’un livret A actuellement, en supposant que le plafond de 22 950 € soit atteint. Cela reste une somme non négligeable et il est évidemment possible de gagner un peu plus en laissant cet argent dépasser le plafond de son livret A (c’est impossible autrement), en profitant des intérêts composés sur plusieurs années.

Mais tout de même : que de temps et d’argent consacrés à un seul livret d’épargne pour « seulement » 57 € par mois. Sans oublier, encore une fois, que ce rendement n’est possible que lorsque le livret A a atteint son plafond (ce n’est pas le cas pour tout le monde) et que le taux du livret A ne va pas rester éternellement à 3 %.

Pour les personnes qui disposent de revenus suffisamment confortables pour se permettre de mettre 22 950 € de côté, sans y toucher pendant un an ou plus, des solutions d’investissem*nt plus intéressantes peuvent être alors envisagées. De la même manière, il n’est peut-être pas judicieux pour les personnes aux revenus plus modestes et qui n’atteignent pas le plafond du livret de laisser dormir trop longtemps cet argent pour un rendement qui sera mathématiquement encore plus faible.

Des opportunités d’investissem*nt plus avantageux manquées

Assez logiquement, et dans la droite lignée des arguments précédents, trop d’argent laissé sur un livret A à un taux rémunérateur qui ne compense pas l’inflation, c’est autant d’argent qui n’a pas été placé sur des investissem*nts plus intéressants. Et même si tout le monde n’a pas forcément les connaissances, le temps ou l’envie de creuser le sujet de l’investissem*nt, cela représente de nombreuses occasions manquées.

Car c’est un domaine qui s’est particulièrement démocratisé ces dernières années avec un accès facilité à l’investissem*nt en bourse ou dans les cryptomonnaies notamment, grâce à des apps de services financiers toujours plus nombreuses et simples à utiliser.

De plus, l’éducation financière (c’est-à-dire ​​l’apprentissage des connaissances des produits financiers et bancaires ainsi que des bonnes pratiques du secteur afin d’améliorer sa santé financière) est un sujet en vogue depuis quelques années. Chez Lydia, nous l'avons d'ailleurs placée au coeur de notre app, avec des fonctionnalités pensées pour vous permettre de mieux gérer votre argent et atteindre vos objectifs d'épargne. Toujours est-il qu'entre les initiatives du gouvernement sur le sujet et le travail pédagogique réalisé par de nombreux sites, blog et influenceurs, il est désormais possible pour tout un chacun de maîtriser les bases dans ce domaine.

En résumé, autant de raisons qui font que le livret A n’est pas vraiment un produit pour faire fructifier ses économies mais bien un livret pour laisser une petite réserve d’argent en cas de coup dur.

Combien faut-il laisser d’argent sur son livret A ?

3 000 €, de un à trois mois de salaire, 10 % de ses revenus annuels… Les avis des experts varient sur le sujet. En réalité, le montant idéal à laisser sur son livret A dépend essentiellement de la situation personnelle de chacun. Un fonctionnaire avec un salaire fixe tous les mois et une évolution de carrière plus « sécurisée » aura probablement moins d’inquiétudes sur le sujet qu’un intermittent du spectacle ou un auto-entrepreneur aux revenus aléatoires.

De la même manière, le montant du salaire mensuel va également influer sur le montant idéal de cette épargne de précaution. 3000 € sur son livret A en cas de coup dur n’a pas la même signification pour quelqu’un qui gagne le SMIC et quelqu’un qui a un salaire mensuel de 6 000 €. De fait, plutôt que le salaire, certains experts préconisent de calculer en nombre de mois de dépenses. À chacun de trouver la somme qui le sécurise, tant qu’elle ne met pas dans une situation financière délicate (comme vouloir absolument 5 000 € sur son livret A alors qu’il reste 300 € le 15 du mois sur le compte courant) et que cet argent est disponible à tout moment.

Si le montant reste sujet à discussion, la conclusion des experts sur le rôle du livret A reste quant à elle peu ou prou la même : il ne faut laisser sur son livret A qu’une épargne de précaution destinée à faire face aux dépenses imprévues. Cela peut être une réparation à faire sur la voiture, un dégât des eaux à avancer le temps que l’assurance rembourse ou une taxe (comme la taxe d’habitation) que l’on a oublié de régler.

Mais pas non plus besoin d’attendre qu’un coup de malchance arrive : l’autre fonction du livret A peut être également de mettre un peu d’argent de côté pour un achat un peu conséquent comme une nouvelle machine à laver, un vélo électrique ou des vacances qui arrivent bientôt.

Néanmoins, ce doit être un achat à court terme : le livret A est davantage taillé pour l’épargne de précaution (« un matelas de sécurité ») que pour l’épargne au moyen/long terme, c’est-à-dire l’épargne pour réaliser un projet comme l’achat d’une résidence principale (ou secondaire) ou encore préparer sa retraite. L’idéal est donc d’avoir ces deux types d’épargne, avec chacune leur rôle, et d’éviter de puiser dans l’une ou l’autre pour les « mauvaises » raisons.

Quelles sont les alternatives au livret A pour placer son argent ?

Il existe d’autres alternatives au livret A (et aux livrets réglementés comme le LDDS ou le LEP) pour placer son argent et se constituer une épargne sur le long terme. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces investissem*nts peuvent comporter des risques de pertes en capital et que nous ne faisons pas de conseil en investissem*nt. On peut toutefois citer quelques exemples.

L’assurance-vie

L’assurance-vie est un produit d’épargne populaire en France (40 % des ménages étaient titulaires d’un contrat en 2022). Il permet d’investir dans une grande variété de supports allant des fonds en euros garantis à des unités de compte plus risquées mais potentiellement plus rémunératrices, comme les actions ou les obligations.

Elle offre une fiscalité avantageuse après 8 ans, l’argent reste disponible à tout moment (des frais peuvent néanmoins être facturés), son plafond de versem*nt n’est pas limité comme pour le livret A et elle permet de financer tous les projets.

Le plan d’épargne en actions (PEA)

Le PEA est un produit qui permet d’investir en bourse, dans des entreprises européennes, avec des conditions fiscales plus favorables qu’avec un simple compte-titres. En effet, après cinq ans, les gains sont exonérés de l’impôt sur le revenu. Même si ces derniers restent soumis aux prélèvements sociaux, 17,2 % d’imposition, c’est toujours mieux que les 30 % de la flat tax (impôts sur le revenu et prélèvements sociaux).

Et si la perspective d’investir dans des actions peut paraître intimidante pour les néophytes (il est vrai que cela demande des connaissances et du temps à y consacrer), il est toujours possible d’investir dans des ETF, pour une gestion de son portefeuille plus confortable et des risques de perte en capital moindres. En effet, un ETF est un « panier d’actions » qui va reproduire l’évolution de la valeur (la performance) d’un indice donné et générer le même rendement (déduction faite des frais liés à l’ETF) que cet indice.

Par exemple, investir dans un ETF « CAC 40 » va répliquer la performance globale de toutes les entreprises du CAC 40. Et quelle est cette performance depuis la création du CAC 40 ? + 305 %. Depuis 10 ans ? + 78 % environ. Depuis 5 ans ? + 47 %. En clair, pour de l’investissem*nt sur le long terme (il peut y avoir des petites baisses de temps en temps), cela peut constituer une alternative intéressante.

L’immobilier

L’investissem*nt dans ce que l’on appelle communément « la pierre » peut également être une solution pour se constituer une épargne sur le long terme, notamment via la souscription de parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Cela permet d’éviter de s’occuper soi-même de la gestion administrative des investissem*nts immobiliers et les avantages sont nombreux : facilité d’accès aux placements immobiliers, diversification des risques (car on investit dans un portefeuille de biens immobiliers) et des revenus réguliers. Seul bémol : il s’agit d’un placement peu liquide, c’est-à-dire que l’argent n’est pas disponible immédiatement en cas de besoin. Voilà pourquoi il est préférable de n’y placer que les fonds dont on n’aura pas besoin dans les 10 ans à venir.

Après tout, pour les besoins de liquidités en cas de coup dur, le livret A est fait pour cela.

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Vous êtes à jour ? – Mars 2024

02 avril 2024

Voici ce qu’il s’est passé sur l’app Lydia en mars, à peu de choses près.

Au programme

  • Une nouvelle app pour les remboursem*nts et les cagnottes
  • Un nouveau compte dédié pour vos Lydia
  • Plus besoin de recharger manuellement son compte Lydia

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (2)

Une nouvelle app pour les remboursem*nts et les cagnottes

En plus de 10 ans d’existence, nous avons ajouté énormément de fonctionnalités à l’app Lydia. Un compte courant gratuit, une carte Visa sans conditions, des comptes partagés, des outils de suivi de budget, de l’épargne, de l’investissem*nt…

Alors, pour nos clients qui souhaitent uniquement utiliser les services « historiques » de Lydia (à savoir les remboursem*nts entre amis et les cagnottes en ligne), nous lançons une deuxième app gratuite baptisée «Lydia».

Pour les autres, rien ne change ou presque : l’app actuelle a simplement été renommée « Lydia Comptes » et permet toujours de bénéficier d'absolument tous les services.

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Un nouveau compte dédié pour vos Lydia

Afin de clarifier les choses en évitant le mélange des genres (et pour accompagner le lancement de la nouvelle application Lydia), un nouveau compte a été créé. Il s’appelle le «Compte Lydia» et est désormais visible dans la liste des comptes de tous les utilisateurs actifs.

Par défaut, c’est sur lui qu’arrivera l’argent envoyé via Lydia.

En savoir plus

Plus besoin de recharger manuellement son compte Lydia

C’est fini. Plus besoin d’avoir un solde Lydia créditeur pour pouvoir envoyer de l’argent. Comme avant, nous proposons de débiter automatiquement la carte enregistrée si c’est le moyen de paiement sélectionné au moment du paiement.

C’est tout pour ce mois-ci.

L’équipe Lydia

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Lydia redevient Lydia

Après plus de 10 ans d’existence et de nombreuses fonctionnalités ajoutées en cours de route, Lydia revient à ses origines avec une nouvelle application «Lydia» dédiée aux paiements, remboursem*nts entre amis et cagnottes en ligne.
L’application historique, qui garde toutes les fonctionnalités dont les cartes et les comptes, est quant à elle rebaptisée « Lydia Comptes ». Explications en trois points.

Au programme

  • Les limites du modèle précédent
  • Plus qu’une version «lite»
  • Deux ambitions distinctes

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (3)

Les limites du modèle précédent

Après avoir révolutionné les paiements entre amis avec une expérience utilisateur rapide, intuitive et ludique, l’entreprise avait décidé d’aller plus loin en faisant de même avec plus de services bancaires.

Le résultat, des années plus tard, est un produit tout-en-un qui met l’emphase sur la simplification de la vie de ses clients qui profitent de tout (des fonctionnalités de remboursem*nt comme de celles du compte courant) et nous pouvons dire, à la lecture des chiffres et des nombreux commentaires que, pour eux, c’est une réussite. Mais ceux qui utilisent l’application seulement pour sa partie « entre amis » ont peu à peu perdu de cette expérience magique qu’ils aimaient tant.

La promesse d’un design épuré et pertinent, pour tous, ne pouvait plus être tenue. Nous avons donc décidé de redonner du plaisir à ces millions d’utilisateurs exclusifs de nos services historiques en leur proposant une version dérivée, un «spin-off», de l'application dédiée aux paiements : Lydia.

Plus qu’une version «lite»

À l’image de ces feuilletons télévisés à succès qui décident de consacrer une toute nouvelle série à l’un de leurs personnages (avec un budget dédié conséquent), le lancement de la nouvelle «Lydia» est le premier chapitre d’une longue aventure autonome. Elle va relancer la recherche et développement dans les paiements entre personnes et ainsi permettre à de nouvelles fonctionnalités innovantes de voir le jour dans les prochaines années.

Cela a déjà commencé avec l’ajout en exclusivité d’IBAN pour les cagnottes en ligne, permettant ainsi à chacun de participer par virement bancaire et sans commission.

Deux ambitions distinctes

Ces dernières années ont révélé, aux quatre coins du monde, de nouveaux usages de paiement. Comme les paiements par téléphone en sans contact ou par QR code dont nous allons à nouveau nous inspirer pour répondre à des besoins qui n’ont toujours pas de solutions chez nous à ce jour.

Cette évolution a aussi pour but de répondre aux besoins de populations laissées-pour-compte dans ce nouveau quotidien où la petite monnaie disparaît chaque jour un peu plus de nos poches.

Il reste des millions de Français à convaincre et à accompagner dans cette nouvelle ère de l’argent, de la banque, et des paiements numériques. C’est notre mission.

Les nouvelles technologies regorgent d’opportunités pour répondre à ces enjeux.

Nous allons les saisir, en empruntant deux axes et positionnements stratégiques distincts, avec deux applications : la partie bancaire, d’un côté, avec «Lydia Comptes» et la partie paiements, de l’autre, avec «Lydia».

En tant que client utilisateur, vous pouvez utiliser les deux ou une seule des deux applications. C’est comme vous préférez. Pour vous simplifier la vie, nous avons commencé par ne pas vous demander de créer un nouveau profil utilisateur. Les deux applications utilisent les mêmes accès.

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Le livret A et le compte bancaire doivent-ils être dans la même banque ?

21 mars 2024

Lors d’un précédent article, nous expliquions qu’il n’est pas forcément nécessaire de détenir son compte courant dans l’établissem*nt bancaire qui nous a accordé un prêt immobilier et que l’on peut tout à fait changer de banque. Aujourd’hui, nous abordons une thématique similaire mais, cette fois-ci, avec le livret A : faut-il avoir son livret A et son compte bancaire dans la même banque ? On vous explique.

Au programme

  • Qu’est-ce qu’un livret A ?
  • Doit-on avoir son compte bancaire et son livret A dans la même banque ?
  • Peut-on avoir plusieurs livrets A ?
  • Comment faire quand le livret A est plein ?

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (4)

Qu’est-ce qu’un livret A ?

Le livret A est un produit d’épargne réglementé. C’est-à-dire un livret sur lequel on place de l’argent pour le faire fructifier (même si on utilise surtout le livret A pour y laisser une petite épargne en cas de coup dur) et dont les conditions, le taux et le plafond sont décidés par l’État. En contrepartie, les intérêts générés sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. À l’heure actuelle, le taux d’intérêt annuel est fixé à 3 % depuis le 1er février 2023 et le restera jusqu’en janvier 2025. Ce qui en fait un produit d’épargne plutôt intéressant au vu de sa facilité d’accès et de ses nombreuses qualités (exonéré d’impôts, proposé par toutes les banques, argent disponible à tout moment…)

Le plafond du livret A est fixé à 22 950 € pour les versem*nts. Cela signifie qu’une fois, ce montant atteint, il n’est plus possible de verser de l’argent sur son livret A. En revanche, si on laisse les intérêts générés chaque année sur le livret A, il est possible de dépasser ce plafond. Puisque l’on parle des intérêts, ils sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois et le cumul est versé en une seule fois sur le livret A à la fin du mois de décembre.

Enfin, le livret A est proposé par toutes les banques depuis 2009. Auparavant, il était réservé aux clients de la Caisse d’Épargne, de la Banque Postale et du Crédit Mutuel mais ses conditions ont évolué au cours des années. Et c’est également le cas pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui.

Doit-on avoir son compte bancaire et son livret A dans la même banque ?

Pendant des années, la réglementation obligeait l’ouverture du compte courant et du livret d’épargne dans la même banque. Mais depuis le 1er juillet 2023, avec l’arrêté du 10 novembre 2022 et l’arrêté du 20 décembre 2022, on peut avoir un livret d’épargne dans une banque sans être obligé d’y ouvrir un compte bancaire. Mieux : on peut détenir n’importe quel livret d’épargne réglementé (Livret A, LDDS, LEP, Livret jeune…) dans une banque différente de celle dans laquelle son compte courant est ouvert. Et si l’on ferme son compte bancaire pour changer de banque, il n’est plus obligatoire de clôturer également son livret d’épargne lors de son départ. En clair, vous pouvez avoir un livret A dans une banque, clôturer votre compte pour en ouvrir un ailleurs, et conserver votre livret A dans votre ancienne banque.

Attention néanmoins, quelques restrictions demeurent : pour alimenter un livret d’épargne, quel qu’il soit, les virements doivent toujours être réalisés à partir d’un compte bancaire ouvert au nom du titulaire du livret d’épargne. Pas forcément dans la même banque, donc, mais le titulaire doit être le même. Ainsi des grands-parents ne peuvent pas verser de l’argent directement sur le livret A de leur petit-fils, par exemple. L’argent doit d’abord être versé sur un compte ouvert au nom de l’enfant ou, si ce celui-ci est trop jeune pour avoir un compte bancaire, sur celui des parents. Ces derniers, en tant que représentants légaux de l’enfant, pourront alors faire le virement sur le livret A.

De la même manière, il n’est pas possible de faire transiter de l’argent directement entre deux livrets d’épargne réglementés. Si par exemple vous souhaitez alimenter un livret A avec l’argent d’un LEP (livret d’épargne populaire), il faut d’abord que les fonds passent par un compte de dépôt à votre nom.

Enfin, il est à noter que même si les règles concernant le livret A et le fait de posséder un compte courant au sein du même établissem*nt se sont assouplies, il n’est toujours pas possible de transférer son livret A dans une autre banque. Ce qui est étonnant lorsque l’on sait que cela est possible pour un LEP, sans perte d’intérêts, mais moyennant des frais qui peuvent s’élever jusqu’à 160 € tout de même. Au moins, avec la nouvelle réglementation en vigueur depuis 2023, c’est une belle opportunité pour tous ceux qui souhaitent changer de banque (pour bénéficier de meilleurs tarifs ou de plus de services) mais qui étaient « retenus » par leur livret A.

Peut-on avoir plusieurs livrets A ?

Même s’il est aujourd’hui possible d’avoir un livret réglementé dans un autre établissem*nt que son compte bancaire, il n’est toujours pas possible d’avoir deux livrets A. D’ailleurs, il n’est pas non plus possible de détenir deux livrets réglementés du même type et, depuis le 1er janvier 2024, les banques sont légalement tenues de vérifier cela lors d’une demande d’ouverture.

On peut donc dans l’idéal cumuler plusieurs livrets réglementés différents (un livret A, un LEP et un livret Jeune, par exemple) mais on en reste pas moins soumis aux divers critères d’éligibilité de ces livrets.

Par exemple, le LEP n’est accessible qu’aux personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil : 21 393 € par an pour 1 part fiscale en métropole. Quant au livret Jeune, il s’adresse uniquement aux jeunes de 12 à 25 ans.

Comment faire quand le livret A est plein ?

Comme évoqué plus haut, en ouvrant d’autres livrets d’épargne réglementés différents du livret A. Le LDDS (anciennement CODEVI puis LDD) offre des avantages similaires au livret A, ce qui en fait ainsi le placement presque incontournable quand on a atteint le plafond de versem*nt de 22 950 € de son livret A. Il propose les mêmes avantages, bénéficie du même taux (3 % actuellement) et offre la même flexibilité, avec la possibilité de récupérer son argent à tout moment. En revanche, son plafond de versem*nt de 12 000 € est presque moitié moins élevé que celui du livret A. Le LEP peut lui aussi constituer un excellent complément : c’est encore à l’heure actuelle le livret réglementé le plus performant avec un taux à 6 % et son plafond a été relevé à 10 000 € en octobre 2023. À condition de remplir les conditions d’accès évoquées plus haut, bien entendu.

Sinon, il est possible de se tourner vers les livrets d’épargne non réglementés proposés par les banques (les fameux super livrets) et dont elles déterminent les conditions et le taux. Ces taux peuvent être plus élevés que ceux des livrets réglementés mais il faut garder à l’esprit que les intérêts sont cette fois soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux. Quand on a fait le plein du côté des livrets réglementés, cela reste néanmoins une bonne solution avant d’envisager des placements à plus long terme comme l’assurance vie.

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L’éducation financière, c’est quoi ?

13 mars 2024

Économie globalisée, acteurs bancaires de plus en plus nombreux, accès facilité aux produits boursiers et financiers, évolution technologique des transactions et paiements… Le secteur économique, au sens le plus large du terme, est de plus en plus présent dans nos vies. Il est également de plus en plus complexe et technique.

Face à ce constat, il est indispensable que les citoyens aient les connaissances nécessaires pour mieux comprendre les rouages de ce secteur qui impacte leur vie de tous les jours. Peut-être plus qu’ils ne le pensent. C’est le sens de l’éducation financière et c’est ce dont Lydia vous parle aujourd’hui.

Au programme

  • Qu’est-ce que l’éducation financière ?
  • Pourquoi l’éducation financière est-elle importante ?
  • Éducation financière : quelle situation en France ?
  • Quels sont les différents dispositifs mis en place pour améliorer l’éducation financière ?
  • Les autres actions de la Banque de France en faveur de l’éducation financière
  • L’éducation financière et Lydia

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (5)

Qu’est-ce que l’éducation financière ?

Selon la définition du Conseil de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économique) de juin 2005, l’éducation financière est « le processus par lequel des consommateurs/investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers et acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour :

  • devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière ;
  • faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause ;
  • savoir où trouver une assistance financière ;
  • prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier. »

Pour résumer, c’est l’apprentissage des connaissances des produits financiers et bancaires (et du monde de l’économie de manière générale) ainsi que des bonnes pratiques du secteur afin d’améliorer sa santé financière ou, tout du moins, pour éviter de se retrouver dans une situation financière délicate.

On pourrait se dire que ce genre de connaissances est surtout utile aux experts et professionnels de la finance ou aux personnes aisées. Après tout, pour le commun des mortels qui a simplement un compte courant et une carte bancaire, un salaire dans la moyenne, pas de patrimoine immobilier ni d’actions en bourse, est-ce bien nécessaire de savoir ce qu’est un ETF, un TAEG, ou des intérêts composés ?

Mais ce serait une erreur, car l’éducation financière englobe tous les aspects de l’argent et que nous sommes tous, au quotidien, amenés à prendre des décisions d’ordre financier. Pour choisir sa banque, gérer ses finances personnelles, financer un projet via un crédit ou encore préparer sa retraite. De la même manière, avec l’essor des applications de services financiers et des réseaux sociaux, nous sommes plus exposés à des produits d’investissem*nts ainsi qu’à des « opportunités » de faire fructifier son argent rapidement et sans risque. Soi-disant.

Enfin, à l’heure des chaînes d’information en continu où les débats politiques sont au cœur des conversations, il est important de comprendre les enjeux économiques de notre pays, comme à l’échelle internationale, afin que chacun puisse peser démocratiquement en toute connaissance de cause, notamment lors des élections.

Pourquoi l’éducation financière est-elle importante ?

Comme évoqué plus haut, l’éducation financière est importante, car elle répond à la fois à un enjeu social, économique et démocratique.

Des produits et services financiers plus nombreux et qui se démocratisent

La bourse a longtemps été le domaine réservé d’une minorité experte (et souvent fortunée). Mais avec l’essor des applications mobiles de services financiers, elle s’est démocratisée et nous sommes de plus en plus exposés à des produits boursiers dont on ne saisit pas forcément tous les rouages, avec la promesse que tout le monde peut devenir investisseur.

Autre conséquence de l’évolution des technologies : l’apparition des cryptomonnaies et autres NFT, des actifs virtuels qui ont connu (et connaissant encore concernant les cryptos) un fort engouement notamment auprès d’une population jeune, désireuse de gagner de l’argent rapidement, mais pas forcément très au courant des risques.

Sur les réseaux sociaux, il n’est ainsi pas rare de voir des influenceurs vanter des investissem*nts dans ces divers produits avec la promesse alléchante de rendements intéressants, et cela très facilement. Or, aucun investissem*nt n’est sans danger. Et pour prendre des décisions qui sont souvent lourdes de conséquences, il est nécessaire d’avoir de bonnes connaissances dans le domaine. D’où l’importance de l’éducation financière.

Nous sommes de plus en plus responsables de notre situation financière

Le monde change. Il y a encore quelques années, la Sécurité Sociale suffisait à couvrir nos dépenses de santé. Désormais, de plus en plus de Français recourent à des mutuelles et autres complémentaires pour compléter les remboursem*nts de soins. Côté retraites, ce n’est guère mieux avec un système par répartition qui, selon certaines prévisions, pourrait disparaître d’ici quelques décennies. Là encore, pour de nombreux Français, l’heure est déjà aux alternatives avec des placements sur des produits d’épargne comme le Plan Épargne Retraite ou l’assurance-vie.

Enfin, la crise sanitaire, les troubles géopolitiques et une inflation galopante depuis plusieurs années font que de plus en plus de ménages ont du mal à joindre les deux bouts et sont obligés de trouver des solutions pour augmenter — ou a minima préserver — leur pouvoir d’achat. Sans une bonne connaissance des produits d’investissem*nts et des méthodes de gestion des finances personnelles, difficile de s’en sortir dans ce contexte. Et c’est là que l’éducation financière peut faire la différence.

L’endettement qui reste une réalité pour de trop nombreux foyers

Le nombre de dossiers déposés en commissions a beau avoir baissé de moitié en l’espa ce de 10 ans, le surendettement des ménages reste un problème en France. En 2023, la Banque de France enregistrait même une hausse des déclarations de surendettement de 8 % par rapport à l’année précédente avec 121 617 dépôts de dossiers. Et les causes du surendettement (ou, tout du moins, qui ont en partie mené à la situation d’endettement) interpellent.

Toujours selon le rapport de la Banque de France paru en février 2024 : Les dettes à la consommation (crédits renouvelables, prêts personnels…) représentent 40,1 % de l’endettement global avec un montant moyen de 22 866 €. À titre de comparaison, les dettes dites de charges courantes (c’est-à-dire celles qui concernent le logement, les dettes fiscales ou l’énergie) ne représentent que 14 % de l’endettement global et leur montant moyen est de 7 609€.

Il apparaît ainsi que ces fameux crédits dont on nous vante les mérites, la facilité d’accès et le taux avantageux peuvent mener au surendettement sans une connaissance accrue des risques et des conditions. Là encore, l’éducation financière a son rôle à jouer : plus on a de connaissances en la matière et plus l’on est précautionneux avec ces crédits et leurs potentiels dangers.

Éducation financière : quelle situation en France ?

Dans un pays comme la France, où l’argent est un sujet souvent tabou et où nous n’avons pas une longue tradition d’investissem*nt comme c’est le cas dans les pays anglo-saxons, on pourrait penser que nous faisons figure de mauvais élèves en comparaison des autres pays de l’OCDE. La dernière enquête sur la culture financière du grand public réalisée par la Banque de France en décembre 2023 montre pourtant que la France se classe 14e sur les 39 pays ayant participé à l’enquête et que le niveau de connaissances financières des Français se situe dans la moyenne de l’OCDE avec un score de 12,45/20, en légère hausse par rapport à 2021 (12,17/20).

Du côté des bonnes nouvelles, le questionnaire révèle que 76 % des Français de plus de 18 ans sauraient facilement quoi faire pour faire opposition en cas de perte ou vol de carte bancaire. De la même manière, 51 % des interrogés déclarent avoir mis de l’argent de côté sur un livret d’épargne au cours des douze derniers mois et 23 % affirment avoir placé de l’argent sur une assurance-vie. Autre motif de satisfaction : les Français semblent de moins en moins « vivre au jour le jour » sans se préoccuper de leurs finances puisque 76 % d’entre eux surveillent leur situation financière et 65 % déclarent faire des achats toujours réfléchis.

À l’inverse, d’autres chiffres appellent à modérer tout enthousiasme hâtif. Ainsi, 51 % des sondés déclarent avoir des dettes, 37 % ont été à découvert au cours des douze derniers mois et 39 % ont eu au cours des douze derniers mois des difficultés à joindre les deux bouts. Les soubresauts économiques liés à la crise sanitaire, au conflit en Ukraine ainsi qu’à l’inflation en hausse ces dernières années peuvent en partie expliquer des difficultés financières encore tenaces, mais le constat est sans appel : il reste des progrès à faire en matière d’éducation financière.

D’ailleurs, les Français sont assez lucides sur le sujet : déjà en 2021, lors du dernier questionnaire de la Banque de France, 69 % des interrogés jugeaient leurs connaissances « moyennes » ou « faibles » sur ces questions.

Quels sont les différents dispositifs mis en place pour améliorer l’éducation financière ?

Comme on l’a vu plus haut, la bourse s’est démocratisée via les applications mobiles de services financiers et avec elle, à travers les réseaux sociaux, les opportunités plus ou moins réalistes de gagner de l’argent. Heureusem*nt, cette ouverture au grand public a aussi vu émerger des influenceurs spécialisés dans les questions de finance. Des «finfluencers» qui sont devenus l’un des principaux vecteurs d’éducation financière grâce à leurs enseignements, leurs conseils et leurs bonnes pratiques.

Et le choix est aussi vaste que le secteur de l’argent. Outre les influenceurs spécialisés dans la bourse, l’investissem*nt immobilier ou les cryptos, d’autres spécialistes sont apparus plus récemment avec un domaine d’expertise des plus intéressants pour le grand public : la gestion des finances personnelles. Ou comment optimiser la façon d’utiliser son argent afin de mieux gérer son budget, faire des économies et atteindre ses objectifs d’épargne, grâce à des méthodes souvent très simples à mettre en place. D’ailleurs, vous pouvez accéder à de nombreuses vidéos sur le sujet, directement dans l’app Lydia.

Mais les réseaux sociaux ne sont pas les seuls pourvoyeurs en matière d’éducation financière : des dispositions en ce sens sont également prises au niveau national avec, en tête, la semaine de l’éducation financière.

Qu’est-ce que la semaine de l’éducation financière ?

La semaine de l’éducation financière est un événement organisé chaque année, au mois de mars, à l’échelle internationale par l’OCDE et dont la Banque de France est le relais dans l’Hexagone via son département de l’éducation financière EDUCFI.

Pendant une semaine (cette année ce sera du 18 au 24 mars 2024), divers événements (conférences, tables rondes, ateliers pédagogiques…) sont organisés sur tout le territoire national afin de sensibiliser le grand public — et en particulier les jeunes — sur les questions financières. Cette année, le thème sera « Protège ton argent, assure ton avenir » avec un focus sur les fraudes et arnaques bancaires.

Un thème particulièrement à propos puisque selon une enquête menée par le CSA et la Banque de France en 2023 révèle que 16 % des habitants de l’Hexagone ont été victimes de fraude (comme le vol de coordonnées bancaires ou le piratage informatique), 9 % des Français ont découvert des opérations qu’ils n’avaient pas effectuées sur leur relevé de compte et 25 % des moins de 35 ans partagent « toujours ou souvent publiquement en ligne des informations sur leur situation financière ».

Ces événements se dérouleront en présentiel à l’espace conférence de la Banque de France (31 rue, croix de petit* champs, 75001 Paris) et à distance. Au total, ce sont plus de 500 événements qui seront organisés sur tout le territoire national, en métropole comme dans les territoires ultramarins. Pour s’inscrire ou en savoir plus sur les événements organisés dans les locaux de la Banque de France, c’est ici que cela se passe.

Les autres actions de la Banque de France en faveur de l’éducation financière

La semaine de l’éducation financière n’est pas la seule initiative de la Banque de France en faveur de l’éducation financière. Tout au long de l’année, l’institution informe et conseille les personnes en recherche d’aide et de réponses sur le sujet.

Pour le jeune public

Tout au long de l’année scolaire, la Banque de France anime des ateliers pédagogiques auprès des lycéens et collégiens. Elle a également développé divers outils de sensibilisation : un jeu à télécharger et imprimer pour jouer en famille ainsi qu’un cahier d’éducation financière permettant d’aborder de façon ludique les différentes notions d’éducation financière. Ces deux supports sont accessibles dès l’âge de six ans et disponible gratuitement sur le portail « Mes questions d’argent ». Enfin, pour préparer les jeunes aux sujets budgétaires et financiers, deux heures de sensibilisation aux questions financières ont été organisées depuis septembre 2023 à toutes les classes de 4e (soit 750 000 élèves) par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Pour les personnes en situation de fragilité financière

La Banque de France anime également sur l’ensemble du territoire des sessions d’information (presque de formation, pourrait-on dire) sur les enjeux de l’éducation financière auprès d’enseignants et d’intervenants sociaux. Parmi les sujets abordés, on retrouve par exemple la prévention et le traitement du surendettement, l’inclusion bancaire, les relations avec les banques et les assurances, le microcrédit… Les enseignants peuvent ensuite relayer ces bonnes pratiques auprès de leurs élèves et les intervenants sociaux auprès des personnes en situation de fragilité financière.

Pour le grand public

La Banque de France publie une série de documents pédagogiques à l’attention des enseignants et élèves de niveau lycée ou post-bac : les « ABC de l’économie ». Vidéos, articles, infographies… C’est une véritable mine d’informations pour tous les curieux qui aimeraient parfaire leur culture financière.

Mais surtout, depuis 2019, la Cité de l’économie (Citéco) accueille le grand public et les visites scolaires afin de découvrir le fonctionnement de l’économie de façon ludique, dans un bâtiment chargé d’histoire. Au programme : de nombreuses animations avec des expositions permanentes, des jeux collectifs et des visites guidées.

Pour les entrepreneurs

Enfin, la Banque de France accompagne également les entrepreneurs au moment de la création de leur entreprise (mais également à toutes les étapes de son existence) via son portail « Mes questions d’entrepreneur ». Ces derniers peuvent y trouver de nombreuses ressources documentaires ainsi que des outils pratiques, mis à leur disposition gratuitement.

L’éducation financière et Lydia

Comme nous l’avons évoqué, l’éducation financière est un sujet de la plus haute importance. Et va l’être de plus en plus dans le futur. C’est pour cela qu’elle est l’affaire de tous. Chez Lydia, elle est au cœur de nos services depuis quelques années maintenant (le fait de travailler en étroite collaboration avec la Banque de France tout au long de l’année n’y est probablement pas pour rien !). Avec nos articles de blog, bien sûr, à travers lesquels nous essayons de vous expliquer simplement les rudiments de la banque et de vous donner des conseils pour mieux gérer tout votre argent.

Mais surtout via les fonctionnalités de notre application Lydia, que nous avons conçue afin de vous simplifier la gestion de vos finances personnelles. Avec les enveloppes, des comptes pour définir ses différents budgets à l’avance et maîtriser ses dépenses, ou encore les tirelires, pour atteindre tous vos objectifs d’épargne, par exemple. L’éducation financière est également au cœur de l’ADN de nombreuses fonctionnalités de notre app : une interface claire, un champ de recherche efficace, la possibilité de renommer toutes ses transactions et d’y ajouter la photo du reçu, des graphiques pour suivre son rythme de dépenses… Autant de clés pour reprendre le contrôle sur ses finances et mieux comprendre où va son argent. C’est tout le sens de l’éducation financière, finalement.

Convaincus que ce sera bientôt l’un des piliers d’une banque plus efficace — car plus à l’écoute de ses clients, de leur santé financière et de leurs besoins — nous allons encore plus placer l’éducation financière au centre de notre application mobile et de nos services.

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« Dès le premier mois, je n’étais plus à découvert »

06 mars 2024

Pedro a depuis longtemps l’application Lydia sur son téléphone mais c’est depuis seulement quelques mois qu’il l’utilise tous les jours. Pour l’aider à mieux gérer son argent au quotidien. Il nous raconte.

Au programme

  • Une app bancaire pour ne plus être à découvert
  • En complément de sa banque traditionnelle
  • Des tirelires à objectif pour financer ses projets

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (6)

Une app bancaire pour ne plus être à découvert

D’habitude, nos clients commencent à utiliser Lydia pour rembourser un ami ou pour créer une cagnotte à l’occasion d’un pot de départ. C’est généralement comme cela que Lydia entre dans leur vie. Pedro, lui, avait besoin d’une application bancaire pour l’aider à mettre de l’ordre dans ses finances et mieux gérer son argent.

« Je n’ai jamais vraiment fait attention à mes finances et j’aime bien sortir. Résultat : j’étais souvent à découvert. Quand j’ai changé de job l’année dernière, je suis passé par une phase de chômage de plusieurs mois qui n’a fait qu'empirer la situation. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience qu’il fallait que je fasse quelque chose, il fallait que cela s’arrête ».

Pedro s’est alors mis en quête de l’application bancaire qui pourrait lui permettre de reprendre le contrôle sur ses finances. Il a passé en revue toutes les applications mobiles, banques en ligne et autres neobanques sur Internet mais c’est finalement une story sur Instagram qui parlait des enveloppes Lydia qui a été le déclic.

« Cela tombait bien car j’avais déjà un compte Lydia depuis des années mais je ne m’en étais jamais vraiment servi. J’ai dû faire un remboursem*nt à un ami, il y a longtemps. Je l’avais presque oublié. » Dès qu’il s’est mis à utiliser Lydia pour ses dépenses courantes, les résultats ne se sont pas fait attendre. «C’est simple : dès le premier mois, je n’étais plus à découvert ».

En complément de sa banque traditionnelle

Entre-temps, Pedro a retrouvé un travail et ses rentrées d’argent sont nettement plus importantes. Mais cela ne l’empêche pas de garder ses bonnes habitudes de gestion avec son app Lydia, qu’il utilise en complément de sa banque traditionnelle. Chaque mois, il perçoit son salaire sur celle-ci et y laisse seulement de quoi payer son loyer. Tout le reste est transféré sur son compte Lydia et réparti en différents comptes d’un genre nouveau : les enveloppes Lydia.

Inspirées de la célèbre méthode des enveloppes, les enveloppes Lydia sont des comptes spécialement conçus pour aider à la bonne gestion des finances. Des comptes de paiement auxquels on va attribuer le budget de son choix (50 €, 100 €, 500 €…) ainsi qu’un poste de dépense (« Factures », « Courses », « Sorties »…). Une fois le compte alimenté, il suffit d’utiliser l’enveloppe comme n’importe quel compte sans craindre de dépasser le budget prévu. Et pour mettre de l’argent sur une enveloppe, il suffit de faire un « glisser-déposer » depuis son compte principal Lydia ou, encore mieux, de programmer un virement automatique à valider d’un clic.

En plus de son compte principal, sur lequel il réceptionne l’argent de venant de sa banque et dont il se sert aussi pour les petites dépenses du quotidien, Pedro a ainsi créé :

  • Une enveloppe « Alimentation » avec un budget défini de 200 € pour faire les courses du mois ;
  • Une enveloppe « Sorties » avec un budget de 100 € pour les sorties entre amis ;
  • Une enveloppe de 200 € pour ses achats de cigarettes…

« Je le sais : j’ai besoin de limites. Du coup, avec les enveloppes, j’arrive facilement à respecter mon budget. En plus, cela m’oblige à réfléchir à mes dépenses et à surveiller mes comptes pour ne pas atteindre le plafond le 15 du mois ».

Le fait d’utiliser les enveloppes Lydia pour ne plus être à découvert a fait prendre à Pedro de bonnes habitudes de gestion pour ses finances. Il a ainsi ouvert deux comptes de paiement plus classiques, en complément, qu’il alimente tous les mois : un pour se constituer une épargne d’urgence en cas de coup dur nommé « Fonds d’urgence » et un autre, « Maintenance », pour l’entretien de sa voiture. Chez Lydia, on peut ouvrir autant de comptes et de tirelires que l’on souhaite, en un instant et gratuitement. Alors pourquoi se priverait-il ? Mais ce n’est pas tout.

Des tirelires à objectif pour financer ses projets

Avec ses problèmes de découvert, Pedro n’envisageait pas à l’époque pouvoir mettre de l’argent de côté pour financer un projet. Désormais, avec un salaire plus conséquent et une meilleure gestion de ses finances, il arrive à se dégager un petit pécule tous les mois, qu’il prend soin de placer sur deux tirelires à objectif Lydia : une tirelire «Mykonos» pour ses prochaines vacances et une autre pour se constituer un apport en vue d’un achat immobilier.

Les tirelires à objectifs sont également des comptes Lydia, similaires aux enveloppes : on lui donne un nom, on lui attribue un montant et le compte est prêt. La différence ? Le montant de la tirelire n’est pas le plafond à ne pas dépasser, mais la somme à atteindre. Et une barre de progression permet de voir son avancement en temps réel. Très pratique pour atteindre ses objectifs d’épargne.

« J’utilise aussi un peu les graphiques pour voir mon rythme de dépenses mais je ne les trouve pas assez personnalisables. Du coup, j’utilise encore un fichier Excel à côté. C’est moins joli que les enveloppes, mais ça aide. Par contre, les tirelires avec leur barre de progression, c’est vraiment top. En un clin d'œil, on voit comment évolue son épargne et si l’on se rapproche du but. On a un vrai sentiment de progression et ça m’aide à tenir mes bonnes résolutions ».

Retrouvez toutes les informations à connaître sur les enveloppes Lydia ou découvrez le témoignage d'Anthony qui gère facilement ses finances grâce aux différents comptes Lydia.

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Comment faire des économies avec son application bancaire ?

29 février 2024

Banques traditionnelles, banques en ligne, neobanques, fintechs… Toutes s’appuient, dans leur immense majorité, sur des applications mobiles de plus en plus perfectionnées. Et ces applications bancaires ne se contentent plus seulement d’afficher le solde : elles sont devenues des outils qui peuvent aider à mieux gérer ses finances personnelles. Lydia vous explique comment en tirer le meilleur parti pour faire des économies et atteindre vos objectifs d’épargne.

Au programme

  • Activer les alertes
  • Créer plusieurs comptes secondaires
  • Automatiser au maximum ses virements et paiements
  • Utiliser tous les outils de gestion de finances personnelles intégrés
  • Profiter de tous les avantages des programmes de fidélité

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (7)

Activer les alertes

Les alertes sont une fonctionnalité proposée par la plupart des applications bancaires modernes. Et cela tombe bien : elles sont essentielles à une bonne gestion de ses finances et permettent de faire des économies. Être informé des dépenses et versem*nts sur son compte, savoir quand son solde est trop bas ou quand son plafond de paiement est presque atteint… Autant de données indispensables pour éviter les éventuels frais ou tentatives de fraudes et avoir en permanence une idée plus ou moins précise (a minima) de l’état de ses finances.

Que ce soit par email, SMS ou notification sur l’écran du smartphone, ces alertes permettent de surveiller de près l’activité de vos comptes. Alors n’hésitez pas à les paramétrer et les activer :

  • Pour les dépenses importantes : assez logiquement, être alerté en temps réel sur les transactions qui impactent le plus significativement son budget est impératif. Par exemple, il est possible avec certaines apps bancaires de recevoir une alerte pour tout paiement supérieur à 100 € (mais cela peut être moins ou plus, en fonction de ses besoins et de ses revenus). Cela permet notamment de prendre conscience du montant que l’on vient de dépenser et potentiellement éviter de futurs achats impulsifs, mais également d’alerter sur d’éventuelles transactions frauduleuses.
  • Lorsque le solde atteint un certain seuil : très pratique pour éviter le découvert et les frais qui vont avec. En étant alerté du montant de son solde quand ce dernier atteint un seuil défini à l’avance, il est possible d’éviter les situations de découvert en ajustant ses dépenses en conséquence ou en versant de l’argent sur son compte courant. À l’inverse, il peut être également intéressant de paramétrer une alerte pour être informé lorsque son solde atteint un certain plafond. Comme déjà évoqué lors d’un précédent article, il n’est jamais bon de laisser trop d’argent dormir sur son compte courant. Ce genre de rappel permet de mettre une partie du solde sur un compte d’épargne ou un livret A par exemple.
  • Quand le plafond de paiement ou de retrait est presque atteint : rien de plus ennuyeux que de se retrouver le 15 du mois sans la possibilité d’utiliser sa carte bancaire pour payer et retirer ou, pire, de payer des frais parce que l’on a dépassé son plafond. Comme pour le point évoqué précédemment, le fait de paramétrer une alerte lorsque l’on s’approche de la limite permet d’ajuster son rythme de dépense — et d’éviter des frais, donc — mais également de prendre conscience de ce dernier et donc de se montrer plus vigilant à l’avenir.

Chez Lydia, nous avons bien compris l’importance des alertes dans la gestion de ses finances personnelles. Voilà pourquoi l’application vous permet d’en configurer quand le solde atteint le montant de votre choix (qu’il soit selon vous trop bas ou trop élevé) quand une opération est réalisée sur le compte (paiement ou versem*nt). Il est même possible de recevoir chaque dimanche matin, une alerte avec le montant de son solde.

Bien sûr, ces alertes sont paramètrables (seuil de déclenchement de l’alerte, canal de communication de l’alerte par email ou par notification) selon vos besoins, directement dans l’application.

Créer plusieurs comptes secondaires

Tous les experts en gestion de finances personnelles s’accordent sur un point : pour mieux gérer son argent, faire des économies et atteindre ses objectifs d’épargne, l’une des meilleures habitudes à prendre est de compartimenter ses finances en plusieurs budgets bien distincts, idéalement sur différents sous-comptes. C’est d’ailleurs sur ce principe de base que reposent les méthodes de gestion les plus populaires et efficaces comme la méthode des enveloppes ou la règle du 50/30/20.

En organisant ses finances en différents postes de dépenses sur autant de comptes secondaires :

  • On évite plus facilement le découvert : « Courses », « Sorties », « Loisirs », «Épargne »… Des postes de dépenses bien séparés avec chacun son budget dédié (100 €, 200 €, 500 € au choix, selon ses moyens) permettent de ne pas dépenser plus que l’argent prévu et donc d’éviter les frais. Les fonds alloués à chaque poste sont réfléchis, anticipés en amont, et les limites bien définies. Avec ces simples précautions, il est ainsi plus facile d’ajuster son rythme de dépenses au cours du mois afin de ne pas dépasser son budget.
  • On a une meilleure visibilité sur ses dépenses : diviser son argent en plusieurs postes de dépenses, c’est avant tout établir un budget global. C’est-à-dire faire le récapitulatif complet de ses revenus et de ses dépenses ainsi que réfléchir à ses besoins et leur coût. Avoir plusieurs comptes secondaires réunis sur une même application permet logiquement de voir en détail l’état de ses finances poste par poste et donc d’ajuster son rythme de dépenses en conséquence.
  • On peut se fixer des objectifs d’épargne plus facilement : difficile de préparer un projet, prévoir un achat conséquent ou tout simplement se constituer une réserve d’argent en cas de coup dur quand tous ses revenus sont mélangés, concentrés sur un seul compte. De plus, pour les épargnes à plus ou moins long terme, il est primordial de mettre son argent sur des produits adaptés comme un livret A ou un livret d’épargne a minima. Enfin, prévoir un compte pour chaque projet donne une meilleure lisibilité et permet de mieux mesurer les progrès accomplis.

Le seul « inconvénient » de cette bonne pratique, finalement, est que peu d’applications bancaires permettent de créer plusieurs comptes, hormis les comptes bancaires habituels (compte courant, compte joint…) disponibles en nombre limité. Avec Lydia, c’est différent. Non seulement il est possible de créer autant de comptes de paiement que voulu, mais en plus, ces comptes peuvent être configurés, si on le souhaite, en comptes « enveloppes » ou en tirelires à objectif.

Les enveloppes Lydia sont des comptes de paiement auxquels on va attribuer le budget de son choix ainsi qu’un poste de dépense, comme évoqué plus haut. Une fois le compte alimenté, il suffit d’utiliser l’enveloppe comme n’importe quel compte sans craindre de dépasser le budget prévu. Et pour mettre de l’argent sur une enveloppe, il suffit de faire un « glisser-déposer » depuis son compte principal Lydia ou, encore mieux, de programmer un virement automatique à valider d’un clic.

Les tirelires à objectif sont quant à elles des comptes spécialement conçus pour… atteindre ses objectifs d’épargne en vue d'un projet à financer. Comme pour les enveloppes, chaque tirelire peut être renommée et l’on peut y attribuer un montant. Sauf que dans ce cas, ce montant n’est pas la limite à ne pas dépasser mais la somme à atteindre. La tirelire affiche même une barre de progression pour voir en un clin d’œil si l’on se rapproche de son objectif d’épargne. Comme pour tous les comptes de paiement Lydia, chaque enveloppe et chaque tirelire dispose de son propre IBAN pour gérer facilement tous ses prélèvements et l'on peut en ouvrir une en quelques instants.

Automatiser au maximum ses virements et paiements

Pour atteindre ses objectifs d’épargne, il est nécessaire de mettre de côté, sur un compte prévu à cet effet, une partie de ses revenus chaque mois. Idéalement, le plus tôt possible. Mais lorsque l’on reçoit son salaire sur son compte en banque, il peut être difficile d’entamer son budget pour une somme qui n’a pas vraiment de but immédiat et qui ne nous apporte concrètement rien, contrairement à un achat.

La tentation est également grande de se dire que l’on a d’abord des factures à payer et que l’on verra à la fin du mois pour l’épargne, s’il reste de l’argent. Erreur ! L’épargne doit être une priorité (au même titre que le règlement de ses charges fixes) et le fait d’automatiser ce genre de virement permet de ne pas hésiter et de ne pas remettre à plus tard cette excellente habitude de gestion.

En automatisant ses versem*nts et paiements, ce qui est fait n’est plus à faire et l’on aborde le mois l’esprit plus serein :

  • L’argent dédié à l’épargne est mieux géré : en configurant un virement automatique vers votre compte ou livret dédié à l’épargne, « vous vous payez d’abord », un conseil recommandé par de nombreux experts en gestion de finances personnelles. Et cela n’a pas besoin d’être une grosse somme : même un transfert de 50 à 100 € par mois peut, au fil du temps, contribuer à un fonds d’urgence en cas de coup dur ou à des objectifs d’épargne à plus long terme.
  • La répartition entre les différents budgets est simplifiée : comme évoqué plus haut, la clé pour une gestion de ses finances personnelles réussie passe par l’organisation de ses revenus en différents budgets. Une fois les différents postes de dépenses définis, il est vivement recommandé d’automatiser les versem*nts depuis son compte courant vers ces différents budgets pour les alimenter simplement, sans perdre de temps.
  • Le paiement des factures est facilité : la grande majorité des factures et autres abonnements (électricité, gaz, Internet, téléphone…) sont réglées par prélèvement automatique mensuel. Pour les règlements qui ne le seraient pas forcément (loyer, assurances, pension alimentaire…), mettre en place un virement automatique peut éviter de se retrouver dans une situation délicate.

Avec l’application Lydia, mettre en place des virements automatiques est extrêmement simple grâce aux transactions récurrentes. Pour en créer une, il suffit de se rendre dans la section dédiée de l’application, d’ajouter un destinataire (via son IBAN ou son numéro de téléphone s’il a installé l’app Lydia) ou un compte de destination (lorsque l’on veut distribuer son argent sur ses différents comptes Lydia ou mettre de l’argent de côté pour son épargne), de définir un montant et un motif (loyer, courses, argent de poche des enfants…) puis de choisir la fréquence de ces transactions récurrentes. Cela peut être tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois.

Le petit plus ? Le virement récurrent ne se fait pas tout seul, sans votre approbation. Au contraire, un rappel vous est envoyé à la fréquence de votre choix et il suffit de le valider en un clic. Vous gardez ainsi le contrôle sur les mouvements d’argent de votre compte, même si ces transactions sont automatisées.

Utiliser tous les outils de gestion de finances personnelles intégrés

La plupart des applications bancaires actuelles intègrent désormais des outils de budgétisation et d’analyse des dépenses qui permettent de mieux voir où va son argent. En tout cas, elles bénéficient a minima d’une ergonomie étudiée pour permettre de mieux identifier toutes ses transactions, de mieux savoir ce qui a été payé, à quel moment et par quel moyen.

Catégorisation des dépenses, champ de recherche, graphiques et diagrammes… Ces fonctionnalités inspirées des applications mobiles dédiées à la gestion des finances personnelles permettent de mieux cerner l’état de son compte à tout moment et de tenir plus facilement ses engagements d’épargne. En utilisant ces outils :

  • Il est plus facile de réduire ses dépenses : assez logiquement, lorsque les dépenses sont regroupées par catégories, il est plus facile de les identifier et donc de les réduire. C’est exactement sur ce principe que reposent la méthode des enveloppes et la règle du 50/30/20.
  • Il est plus simple de faire ses comptes : certaines personnes font leurs comptes via un fichier Excel ou tout simplement sur un carnet. La possibilité de renommer ses transactions ou de les retrouver plus facilement via le champ de recherche constitue un gain de temps indéniable et le meilleur moyen de ne pas passer à côté d’un paiement ou d’une rentrée d’argent, ce qui pourrait fausser les calculs.

Côté outils de gestion de budgets intégrés à l’app, Lydia est probablement ce qui se fait de mieux en la matière. Une interface pensée pour vous simplifier la gestion de tout votre argent, un champ de recherche pour retrouver toutes vos opérations rapidement, la possibilité d’exporter vos relevés de comptes (au format PDF ou CSV), la possibilité de renommer tous vos paiements et d’y ajouter une photo ainsi que la facture, des graphiques pour surveiller son rythme de dépense, un historique de paiement très détaillé… En clair, tous les services d’une grande banque alliés aux outils des meilleures apps de gestion de budget.

Profiter de tous les avantages des programmes de fidélité

Avec l’essor des banques en ligne, neobanques et fintechs, les programmes de fidélité se sont généralisés au sein des offres bancaires et leurs applications mobiles. Avec une concurrence féroce entre des acteurs bancaires de plus en plus nombreux, il a bien fallu trouver de quoi se démarquer. Le plus souvent, ces récompenses prennent la forme d’une prime de bienvenue (en argent ou en bons d’achat) pouvant atteindre 200€ dans certains cas, de cashback ou de remises chez certaines enseignes.

Des offres qui, si elles ne sont pas à proprement parler des moyens de mieux gérer son argent au quotidien, permettent de dégager un petit pécule qui peut servir ses objectifs d’épargne :

  • L’offre de bienvenue : simplement en ouvrant un compte chez certaines banques (souvent des banques en ligne gratuites), c’est une somme d’argent qui tombe. Elle peut donc être placée sur un livret ou un compte dédié à l’épargne. D’ailleurs, une bonne pratique à adopter est de toujours mettre de côté une rentrée d’argent imprévue, plutôt que de la dépenser.
  • Le cashback : récupérer un peu d’argent sur ses achats effectués dans une sélection d’enseignes est logiquement un autre moyen de faire des économies. Les sommes sont rarement énormes mais mises bout à bout, et en fonction de votre rythme de dépenses chez les enseignes concernées, cela peut constituer à la fin de l’année un montant supérieur à 100 €.

Là encore, Lydia propose probablement les meilleurs avantages du marché. Pas de prime de bienvenue, mais un programme de cashback personnalisé qui permet de récupérer de l’argent sur tous ses achats dans une sélection d’enseignes (jusqu’à 30 % sur le premier achat !), simplement en réglant avec sa carte Lydia. Ensuite, il y a les tickets à gratter qui offrent une chance, après chaque achat en carte Lydia, de voir son paiement remboursé jusqu’à 100 €.

Enfin, la prime Lydia rémunère à hauteur de 2 % d’intérêts bruts l’argent déposé sur tous ses comptes Lydia. Tellement d’avantages qu’un onglet dédié (l’onglet « Gains ») a été intégré dans l’app afin d’apprécier, en un instant, l’argent gagné en utilisant Lydia comme son compte courant.

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Vous êtes à jour ? – Février 2024

28 février 2024

Voici ce qu’il s’est passé sur l’app Lydia en février, à peu de choses près.

Au programme

  • Rien de grandiose mais plein de choses sous le capot quand même :

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (8)

Rien de grandiose mais plein de choses sous le capot quand même :

  • Le compte d'épargne Lydia (avec Cashbee) permet de mettre de l'argent de côté en toute sécurité à un taux annuel de 3 %, boosté à 4 % les trois premiers mois (à l'heure où nous écrivons ces lignes). Au cours du mois de février, il a bénéficié d'une refonte complète : l'ouverture du compte est plus rapide, nous avons corrigé les rares erreurs qui pouvaient arriver lors de certaines opérations et il a également bénéficié d'un petit lifting au niveau de l'interface.
  • De plus en plus de nos clients utilisent les enveloppes Lydia pour organiser leur argent en plusieurs sous-comptes, avec chacun leur budget défini, et ainsi mieux gérer leurs finances. Si vous faites partie de ceux-là, nous avons ajouté une fonctionnalité qui devrait beaucoup vous plaire : désormais, vous verrez s’afficher le budget restant que vous pouvez utiliser chaque jour jusqu’à la fin du mois sans craindre de dépasser votre budget. Si vous n’avez pas encore testé les enveloppes, c’est la bonne occasion.
  • Nous vous en parlions dans nos derniers articles de blog, cette fois-ci, on vous l'annonce officiellement : nous avons intégré un calculateur « 50/30/20 » à notre site Internet afin d'aider ceux qui voudraient s’essayer à cette méthode de gestion de finances personnelles. En deux clics, cette page vous donne une idée de combien vous pouvez épargner avec cette méthode en fonction de vos revenus, et comment les organiser avec Lydia. Faites l'essai !
  • Il pouvait y avoir quelques rares soucis lorsque vous changiez le libellé d'une transaction (notamment sur un compte partagé). Cela a été corrigé et les sauvegardes sont désormais plus rapides et plus fiables.

C’est tout pour ce mois-ci mais restez attentifs : il y a plein de choses à venir bientôt…

L’équipe Lydia

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Règle du 50/30/20, enveloppes… Quelles sont les meilleures méthodes pour gérer son budget ?

19 février 2024

La gestion des finances personnelles est un sujet en vogue depuis quelques années. Instabilité économique et inflation, crise sanitaire liée au Covid, essor des fintechs et de leurs applications mobiles, popularisation de ce sujet sur les réseaux sociaux… Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir pris conscience de l’importance de mieux gérer son argent en ces périodes d’incertitude. Que ce soit pour atteindre ses objectifs d’épargne ou pour ne plus être à découvert.

Mais entre les nombreux auteurs et influenceurs ainsi que les diverses méthodes sur le sujet, difficile de s’y retrouver. Lydia fait le point sur les meilleures méthodes pour mieux gérer son argent.

Au programme

  • Qu’est-ce que la gestion de finances personnelles ?
  • ​​Quelles sont les différentes méthodes de budgétisation ?
  • C'est quoi la règle du 50/30/20 ?
  • Qu'est-ce que la méthode des enveloppes ?
  • Quel est le principe du « budget base zéro » ?

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (9)

Qu’est-ce que la gestion de finances personnelles ?

On pourrait définir la gestion des finances personnelles comme la discipline qui englobe la planification des activités financières ainsi que la gestion des rentrées d’argent et des dépenses d'un individu ou d'une famille. L'objectif est ici de maximiser les ressources financières disponibles à travers divers moyens, tels que la budgétisation (le fait de cloisonner son argent en différents budgets), le changement des habitudes de consommation, l'épargne ou encore l’investissem*nt.

Prenons l’exemple d’un foyer composé d’un couple avec deux enfants qui bénéficie de 4 000 € de revenus mensuels. Chaque mois, le foyer dépense :

  • 2 000 € en charges fixes (loyer, factures, crédit, assurances, abonnement…) ;
  • 1 500 € en dépenses courantes (courses, vêtements, essence…) ;
  • 200 € en dépenses de loisirs (sorties, cadeaux…).

Et arrive finalement à 300 € à mettre de côté. En mettant en place une stratégie de gestion des finances personnelles, cette famille peut arriver à dépenser :

  • 1 900 € en charges fixes ;
  • 1 300 € en dépenses courantes ;
  • 200 € en dépenses de loisirs.

Et arriver cette fois à mettre 600 € de côté. Un pécule qui pourra être placé sur un livret afin de se constituer une épargne de sécurité en cas de coup dur ou pour financer un projet comme un voyage. En clair, le but premier de la gestion des finances personnelles n’est pas tant de trouver de nouvelles sources de revenus mais plutôt d’optimiser celles dont on dispose déjà afin d’améliorer sa situation financière.

Cette volonté de mieux gérer ses finances personnelles s’inscrit dans une démarche plus globale de ce que l’on appelle l'éducation financière. Selon la définition du Conseil de l’OCDE de juin 2005, l’éducation financière est « le processus par lequel des consommateurs/investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers et acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour :

  • devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière ;
  • faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause ;
  • savoir où trouver une assistance financière ;
  • prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier. »

Améliorer le bien-être financier, c’est bien là tout le sens des méthodes de gestion de budget.

​​Quelles sont les différentes méthodes de budgétisation ?

Il existe de nombreuses méthodes de budgétisation et de gestion des finances personnelles, quasiment toutes venant des États-Unis où l’on est beaucoup plus sensibilisé (et beaucoup moins pudique) sur les questions d’argent qu’en France. Et presque autant d’auteurs spécialisés sur le sujet.

Véritables coachs de vie outre-Atlantique, ces écrivains couvrent dans leurs livres de nombreux sujets - de la budgétisation à l'investissem*nt en passant par la planification de la retraite - et tentent de s’adresser à tous les profils : ceux qui veulent atteindre leurs objectifs d’épargne, ceux qui veulent bénéficier d’un meilleur train de vie au quotidien mais également ceux qui veulent sortir de la spirale de l’endettement.

Parmi ces auteurs et leurs ouvrages, on peut citer Ramit Sethi et son best seller «Devenez riche », Elizabeth Warren, papesse de la méthode du 50/30/20 ou encore Thomas J. Stanley et son livre « The millionaire next door ; les surprenants secrets de riches américains » dans lequel il analyse le comportement et les méthodes de milliers d’américains fortunés afin de populariser leurs bonnes pratiques.

Mais les écrivains américains ne sont pas les seuls à avoir mis au point des méthodes de gestion de finances personnelles. On peut notamment citer :

  • La méthode « Kakeibo » que l’on peut traduire littéralement par « livre de compte ». Le Kakeibo a été créé en 1904 par la première femme journaliste au Japon, Hani Motoko. Cette approche est basée sur la tenue d’un journal financier pour enregistrer et suivre ses revenus ainsi que ses dépenses. Cette méthode met l'accent sur la réflexion avant l’achat ainsi que sur la prise de conscience de ce que l’on gagne et de ce que l’on dépense chaque mois.
  • La méthode des 52 semaines : une méthode on ne peut plus simple qui consiste à déposer une somme (sur une tirelire, un livret, ce que l’on veut) chaque semaine et de l’augmenter d’un euro à chaque fois. Par exemple : 1 € la première semaine, 2 € la deuxième semaine, 3 € la troisième et ainsi de suite jusqu’à un dernier versem*nt de 52 €. Au bout du compte, cela permet de dégager un pécule de 1378 € de manière indolore et presque sans y penser.
  • La technique de l’attente est quant à elle une méthode basée sur la psychologie et la discipline plutôt que les techniques de budgétisation. Le principe : se forcer à prendre le temps de la réflexion avant chaque achat non-essentiel durant une période plus ou moins longue. Pour évaluer cette période d’attente, il y la règle du 1 %. Si l'achat en question représente une somme supérieure à 1 % de vos revenus mensuels ou annuels, il faut attendre au moins une journée pour réfléchir à la nécessité de l’achat en question. Autre variante : si un achat représente par exemple 10 % de vos revenus mensuels, alors il faut attendre une période équivalant à 10 % du mois avant de procéder à l’achat. Si vous gagnez 2000 € par mois par exemple, un achat à 200 € représente 10 % de vos revenus. Vous devrez donc attendre 10 % d'un mois, soit 3 jours, avant de vous décider.

En résumé, les méthodes de gestion de budget sont nombreuses (la liste évoquée plus haut n’est pas exhaustive) même si, selon nous, toutes ne sont pas forcément efficaces ou très élaborées. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en lumière trois méthodes qui nous paraissent les plus à même de vous permettre d’atteindre vos objectifs d’épargne : la règle du 50/30/20, la méthode des enveloppes et le « budget base zéro ».

C'est quoi la règle du 50/30/20 ?

Créée par Elizabeth Warren et sa fille Amelia Warren Tyagi dans leur livre « All Your Worth: The Ultimate Lifetime Money Plan » paru en 2006, la méthode du 50/30/20 est probablement l’une des méthodes de gestion de finances personnelles les plus reconnues. Elle repose sur un principe simple.

Principe de la méthode 50/30/20

La méthode du budget 50/30/20 consiste à réduire autant que possible ses dépenses afin de les « faire rentrer » dans trois catégories bien distinctes qui représentent chacune un pourcentage de ses revenus :

  • 50% pour les besoins : ces dépenses incluent toutes les dépenses essentielles comme le loyer, les factures, les assurances et abonnement, les dépenses alimentaires ainsi que les frais de transport comme l’essence. Bref, toutes les dépenses nécessaires à la vie de tous les jours. L'idée est que ces dépenses essentielles ne doivent pas dépasser la moitié des revenus nets.
  • 30% pour les envies : cette catégorie couvre les dépenses non essentielles mais qui permettent de se faire plaisir au quotidien comme les sorties au restaurant, les loisirs, les abonnements à des services de streaming ou encore les achats plaisir. C’est en général sur ce poste de dépenses que l’on peut le plus agir.
  • 20% pour l'épargne et le remboursem*nt des dettes : les 20% restants sont destinés à l'épargne, aux investissem*nts ainsi qu’au remboursem*nt des crédits éventuels. Cette catégorie particulièrement importante est celle qui va le plus déterminer son bien-être financier et doit donc être au centre de ses attentions.

Grâce à cette division des revenus - et en respectant cette répartition harmonieuse -, on bâtit sa gestion financière sur un cadre sain, équilibré et simple à suivre. Cela permet non seulement de garder un niveau de vie des plus corrects, sans devoir rogner sur toutes les dépenses « plaisir » mais également de se constituer une épargne sur le long terme.

Comment mettre en place une stratégie 50/30/20

Mettre en place une stratégie 50/30/20 est assez simple et se déroule en quatre étapes :

  • Déterminer ses revenus : il faut d’abord calculer ses revenus mensuels nets après impôts, c’est sur ce montant qu’il faut baser la répartition 50/30/20 ;
  • Catégoriser ses dépenses : il s’agit ensuite de passer en revue toutes ses dépenses et de les classer dans les trois catégories ;
  • Évaluer et ajuster les dépenses : c’est peut-être la partie la plus contraignante puisqu’il s’agit de « faire rentrer ses dépenses » dans la répartition 50/30/20. Ainsi, si l’on dépasse dans une catégorie, il faut rechercher des moyens de réduire la facture. Par exemple, réduire les sorties au restaurant, renégocier ses abonnements ou changer de fournisseurs ou de banque ;
  • Prioriser l'épargne : c’est le poste de dépense qui ne doit en aucun cas être rogné (et en même temps, il est rare qu’il dépasse les 20 % des revenus mensuels). Idéalement, mettez en place un virement automatique vers un compte d'épargne dès que vous recevez votre salaire afin de lui donner la priorité.

Avantages et inconvénients de la méthode 50/30/20

Le 50/30/20 est une méthode simple à mettre en place. Il n’y a que trois catégories où répartir son argent et cette clarté rend le 50/30/20 facile à comprendre et à appliquer, même pour les débutants en gestion financière. Ensuite, c’est une méthode flexible. Bien que les pourcentages soient fixes, on garde la liberté de choisir comment dépenser son argent au sein de chaque catégorie et comment réduire les coûts pour respecter l’équilibre. Enfin, c’est une méthode peu contraignante qui permet un juste équilibre entre dépenses incontournables, achats « plaisir » et objectifs financiers à long terme.

Le seul inconvénient de cette méthode va surtout concerner les personnes aux revenus variables puisque cette dernière repose sur la régularité et l'équilibre des dépenses mois après mois. Dans tous les cas de figure, Lydia peut vous aider à mieux gérer vos finances personnelles grâce à la technique du 50/30/20 via le calculateur disponible sur notre site Internet. Essayez-le !

Qu'est-ce que la méthode des enveloppes ?

La méthode des enveloppes est une technique de budgétisation qui nous vient, elle aussi, des États-Unis et dont la philosophie est de contrôler ses dépenses en répartissant ses revenus dans différentes catégories et en favorisant l’utilisation d’argent liquide. L’idée est ainsi de ne dépenser que l’argent que l’on a pour éviter le surendettement et de favoriser la prise de conscience sur son rythme de dépenses.

Avec l’argent liquide, quand il n’y en a plus… Il n’y en a plus ! Pas de découvert possible. De la même manière, le fait de visualiser concrètement son argent sous la forme de billets aide à faire plus attention à ses dépenses. Forcément, lorsque l’on voit sa réserve d’argent fondre au fur et à mesure du mois, on réfléchit à deux fois avant de passer en caisse.

Principes de la méthode des enveloppes

La méthode des enveloppes repose sur la répartition de son budget en catégories de dépenses bien distinctes, dans des enveloppes. Oui, les mêmes que pour le courrier. Chaque enveloppe représente ainsi un budget bien distinct (courses, vêtements, sorties…) et un montant lui est alloué pour le mois. L'objectif est alors de ne pas dépenser plus que ce qui est disponible dans chaque enveloppe.

Lorsque l’on a dépensé tout l’argent d’une enveloppe, il faut attendre le prochain «cycle » (généralement le prochain salaire) avant de pouvoir dépenser à nouveau l’argent de cette enveloppe. Si par contre, à la fin du mois, il reste de l’argent sur l’une des enveloppes, cela signifie que l’argent a été bien géré et l’on peut réduire le budget de cette enveloppe pour augmenter celui d’une autre.

Mise en place de la méthode des enveloppes

  • Établir son budget : il faut commencer par déterminer son budget mensuel total après avoir soustrait l’argent dédié à l’épargne ainsi que les dépenses fixes (loyer, factures…) qui ne se prêtent pas au paiement en espèces ;
  • Définir les catégories de dépenses : il s’agit ensuite de définir les principales catégories de dépenses variables pour lesquelles on peut utiliser de l'argent liquide comme les courses, les vêtements, les sorties ou les loisirs ;
  • Répartir l'argent : il faut ensuite répartir l’argent entre les différentes enveloppes avec chacune son budget dédié. Par exemple, 300 € pour l’enveloppe « Courses », 200 € pour l’enveloppe « Sorties » etc. ;
  • Gérer ses dépenses : il ne reste plus qu’à utiliser l'argent de l'enveloppe correspondante pour les dépenses de chaque catégorie. Une fois l'argent épuisé, il faut attendre la prochaine rentrée d’argent pour dépenser à nouveau dans cette catégorie.

Avantages et inconvénients de la méthode des enveloppes

Tout d’abord, la méthode est extrêmement concrète et simple à mettre en place. De l’argent liquide, des enveloppes, un budget pour chaque enveloppe et c’est prêt. Ensuite, la visualisation physique de son argent diminue les risques de dépenses excessives. En revanche, la méthode des enveloppes - dans sa forme originelle tout du moins - comporte deux défauts assez contraignants. Le premier est qu’il faut avoir une somme d’argent plus ou moins conséquente sur soi en permanence, avec les contraintes de logistique et surtout de sécurité que l’on imagine.

Le deuxième, c’est que cette méthode ne permet pas de gérer les dépenses et prélèvements en ligne. Pas forcément très pratique à l’heure du tout numérique. La bonne nouvelle, c’est qu’avec les enveloppes virtuelles, Lydia a adapté la méthode des enveloppes pour vous permettre de budgétiser tout votre argent, même celui pour les transactions en ligne, directement avec votre smartphone.

Avec les enveloppes Lydia, vous pouvez créer autant de comptes secondaires que souhaité, les renommer, pour correspondre à tous vos postes de dépenses, et leur attribuer le montant de votre choix. Et comme pour tous les comptes Lydia, chaque enveloppe dispose de son propre IBAN (très pratique pour gérer les prévèlements, comme les factures) et vous pouvez utiliser l’argent de chacune des enveloppes directement avec la carte Lydia, en selectionnant l’enveloppe de votre choix avant le paiement. En somme, tous les bénéfices de la méthode des enveloppes mais sans avoir besoin de retirer et de manipuler de l’argent liquide.

Quel est le principe du « budget base zéro » ?

La budgétisation à base zéro a été développée dans les années 1970 par Pete Pyhrr, un ancien responsable comptable de le société Texas Instruments, célèbre notamment pour ses calculatrices. Cela ne s’invente pas. L'objectif initial du « budget base zéro » était d'aider les entreprises à réduire leurs coûts et améliorer leur rentabilité en planifiant rigoureusem*nt, à l’avance, l’utilisation de chaque dollar. C’est donc à la base une méthode de gestion de budget professionnelle mais cette fois pour les finances du foyer.

Appliqué aux finances personnelles, l’esprit du « budget base zéro » reste le même : chaque euro de ses revenus doit avoir une mission spécifique, un rôle bien précis en début de chaque mois afin de servir vos objectifs d’épargne. On s’assure ainsi qu’il n’y a pas d'argent « flottant » qui pourrait être utilisé pour des achats non-justifiés qui pourraient mettre à mal la gestion de vos finances. Le but : faire en sorte qu’à la fin de chaque mois, l’ensemble des revenus moins celui des dépenses soit égal à zéro. Si, au cours du mois, on se rend compte que l’on va moins dépenser que prévu cela signifie que l’on peut allouer cet argent à un autre poste de dépenses.

Principes de la méthode du « budget base zéro »

Au cœur de la méthode du « budget base zéro » réside l'idée que chaque euro est attribué à une poste de dépense spécifique avant le début du mois. L'objectif est ainsi d'utiliser ses revenus de manière optimale, en évitant les dépenses inutiles.

Mise en place du « budget base zéro »

  • Identifier son revenu total : il faut d’abord calculer le montant total de ses revenus après impôts, y compris le salaire, les revenus secondaires ou tout autre apport financier ;
  • Lister toutes ses dépenses : comme pour les autres méthodes, on commence par les dépenses fixes (loyer, prêt, assurances) puis l’on inclue les dépenses variables (alimentation, loisirs) sans oublier d'allouer de l'argent pour l'épargne ;
  • Attribuer chaque euro : les revenus disponibles doivent couvrir toutes les dépenses listées en amont jusqu'à ce que la différence entre le revenu et les dépenses soit égale à zéro ;
  • Suivi et ajustement des dépenses : il faut suivre son rythme de dépenses tout au long du mois. Si l’on dépense finalement moins dans une catégorie, il suffit de réaffecter l'excédent à une autre catégorie ou à l'épargne.

Avantages et inconvénients de la méthode « budget base zéro »

Le premier avantage de la méthode « budget base zéro » est qu’elle ne laisse pas la place au doute ou à l’imprévu. En appliquant strictement cette méthode, chaque dépense est prévue en amont, anticipée. Cela permet de savoir exactement où part chaque euro, à quoi il sert et permet de ne plus se questionner sur le bien-fondé de telle ou telle dépense. Une réflexion extrêmement importante que l’on aurait peut-être pas sans cette méthode. Or, savoir faire le tri entre les dépenses dont on a réellement besoin et celles dont on peut se passer est l’une des clés pour une gestion des finances personnelles réussie.

Ensuite, elle permet d’être plus serein et d’avoir une gestion plus simple, chaque mois, de ses finances. Étant donné que l’on doit finir le mois avec une différence entre ses revenus et ses dépenses égale à zéro, chaque nouvelle période est un recommencent sur des bases claires, saines et sans surprise. Cette méthode n’empêche pas, évidemment, d’ajuster d’un mois sur l’autre en fonction de ses revenus ou de son rythme de dépenses.

Revers de la médaille : la méthode du « budget base zéro » exige une planification rigoureuse, surtout lorsque l’on débute avec cette méthode, et demande de se dégager un peu de temps chaque mois pour « préparer son budget » du mois prochain. Là où la méthode des enveloppes est une méthode de « limites souples » (on fait un peu ce que l’on veut de l’argent de chaque enveloppe tant qu’on ne dépasse pas le budget qui y est alloué), la méthode du « budget base zéro » demande plus de réflexion et de rigueur en amont pour que la différence entre revenus et dépenses soit égale à zéro.

De fait, pour les personnes aux revenus variables, la méthode peut être un peu fastidieuse à mettre en place chaque mois. Elle permet néanmoins une gestion au cordeau de ses finances, qui ne laisse pas de place à l’hésitation ou au doute lors de certains paiements. Cela en fait donc également une méthode pour mettre de l'ordre dans ses finances personnelles.

S'informer

Comment mettre de l’ordre dans ses finances ?

12 février 2024

L’incertitude liée à l’argent peut être une vraie source de stress. Ne pas savoir exactement ce que l’on a sur son compte, se demander en permanence si l’on ne va pas se retrouver à découvert à la fin du mois ou si l’on va arriver à mettre de l’argent de côté…

Dans les pays anglo-saxons — où l’on parle beaucoup plus facilement d’argent qu’en France — ce mal a même un nom : la « financial anxiety » ou anxiété financière. Heureusem*nt, si l’on a théorisé ce phénomène outre-Atlantique, on a également trouvé une méthode pour le combattre. Cela s’appelle « Declutter your finances », que l’on peut traduire par « désencombrer ses finances », « mettre de l’ordre dans ses finances ». Ou comment mieux organiser ses finances pour se libérer l’esprit et se simplifier la vie. Voici comment Lydia peut vous y aider.

Au programme

  • Mettre de l’ordre dans ses finances en établissant un budget
  • Mettre de l’ordre dans ses finances en se posant les bonnes questions
  • Désencombrer ses finances en se fixant des objectifs
  • Mieux organiser ses finances grâce aux méthodes de gestion
  • Mieux gérer ses finances en automatisant ses mouvements d’argent.
  • Désencombrer ses finances en traquant les petites dépenses inutiles
  • Organiser ses finances en partageant les conseils et les méthodes de gestion
  • Mieux gérer ses finances en se fixant un rendez-vous régulier avec l’argent

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (10)

Mettre de l’ordre dans ses finances en établissant un budget

La première chose à faire pour désencombrer ses finances et mieux les organiser est d’établir un budget. Oui, cela n’a pas l’air très amusant dit comme cela et l’on imagine la tâche rébarbative, voire pouvant faire un peu peur. Pourtant, établir un budget prend beaucoup moins de temps que ce que l’on pourrait penser et c’est finalement assez simple.

Sur le support de son choix (fichier Excel, carnet…), il suffit de mettre clairement, par écrit, les revenus dont on dispose chaque mois ainsi que toutes ses dépenses classées en trois catégories :

  • Les dépenses incontournables comme le loyer, les factures d’eau, de gaz ou d’électricité, les assurances et autres remboursem*nts d’emprunts. Ces dépenses fixes sont déterminantes, car vous ne pouvez pas y échapper ou agir facilement pour les réduire.
  • Les dépenses du quotidien (mais qui restent nécessaires) comme les courses ou l’essence. Ces dépenses sont également très importantes, mais l’on a néanmoins plus de possibilités de les réduire.
  • Les dépenses occasionnelles comme les loisirs, les sorties, l’équipement de la maison ou encore les vêtements qui peuvent être facilement reportées dans le temps, réduites, voire temporairement supprimées.

Comparez ensuite votre rythme de dépenses à vos rentrées d’argent mensuelles. Peut-être que vous vous rendrez compte que vous dépensez moins que ce que vous gagnez. Et c’est une bonne chose. À l’inverse, vous constaterez que le montant de vos dépenses dépasse celui de vos revenus et qu’il est nécessaire d’agir. Dans tous les cas, vous saurez ce qu’il en est précisément de votre situation financière. Vous ne serez plus dans le flou. Ce qui constitue un premier pas vers une bonne organisation de ses finances personnelles.

De plus, les bénéfices d’établir un budget sont nombreux et pour certains immédiats :

  • C’est un premier pas vers l’éducation financière : c’est-à-dire, selon la définition de l’OCDE, « le processus par lequel des consommateurs acquièrent (…) les compétences et la confiance nécessaire pour (…) améliorer leur bien-être financier. » ;
  • Cela permet de réduire l’anxiété liée à l’argent : lorsque l’on se rend enfin maître de ses finances, on évite les mauvaises surprises qui peuvent provoquer une angoisse à chaque paiement ou chaque réception de facture et on culpabilise beaucoup moins lors des dépenses pour le plaisir ;
  • Cela permet également de mieux dépenser son argent : on comprend mieux ses habitudes de consommation et on peut les corriger au besoin, on peut plus facilement mettre de l’argent de côté, on peut estimer le temps qu’il faut pour atteindre ses objectifs d’épargne ou rembourser ses dettes…
  • On améliore son rapport à l’argent : et potentiellement avec son conjoint ou ses colocataires ! Faire l’autruche sur les questions financières lorsque l’on est seul est déjà problématique, alors lorsque l’on vit en couple — a fortiori avec des enfants — ou en colocation, cela peut vite dégrader une relation.

En clair, faire un budget est simple, rapide, cela peut même être ludique et c’est la première étape incontournable à une meilleure gestion de ses finances personnelles.

Mettre de l’ordre dans ses finances en se posant les bonnes questions

Avant de commencer à prendre des décisions qui peuvent être radicales, il est nécessaire de se poser un instant devant son budget nouvellement établi et d’évaluer la situation.

Où en êtes-vous ? Vos rentrées d’argent sont-elles supérieures à vos dépenses ou vous trouvez-vous dans la situation inverse ? De manière générale, êtes-vous juste un peu en retard dans le règlement de vos factures ou tellement débordé que vous appréhendez de consulter vos relevés bancaires ? Souhaitez-vous mieux gérer vos finances pour éviter d’être à découvert ou pour financer un projet à plus ou moins long terme ?

Faire le point sur sa situation financière, sans se voiler la face, n’est pas forcément facile. Et un tel examen de ses finances, presque un examen de conscience, peut parfois provoquer des sentiments divers comme la culpabilité de dépenser plus que ce que l’on gagne, une certaine honte à ne pas gagner assez d’argent ou encore l’impression que la situation est insoluble. Il est pourtant important d’affronter la situation et de surmonter ses sentiments négatifs.

D’une part, parce qu’il est toujours possible, avec la bonne méthode et les bons outils, d’améliorer sa situation. Ensuite, parce que ce n’est qu’à ce moment-là que l’on parviendra à désencombrer ses finances et à se libérer l’esprit sur les questions d’argent.

Désencombrer ses finances en se fixant des objectifs

Tous les experts en gestion de finances personnelles s’accordent sur un point : pour améliorer la gestion de son argent, il est important de se fixer des objectifs clairs — et surtout atteignables — en fonction de ses revenus et du temps que l’on veut y consacrer. Il est clair qu’en gagnant 1 200 € par mois, par exemple, il est ainsi peu raisonnable d’imaginer mettre 10 000 € de côté dès la première année.

Mais ce n’est pas grave : peu importe le montant que l’on arrive à mettre de côté chaque semaine ou chaque mois, se fixer des objectifs financiers permet de donner une direction, des jalons et un sens à ses efforts. Et d’arriver à se créer un petit pécule. Se lancer tête baissée dans une course effrénée aux économies, en rognant sur toutes les dépenses, avec pour seul mot d’ordre de mettre le maximum d’argent de côté, sans un objectif bien précis et des délais raisonnables est le meilleur moyen de se décourager et d’abandonner en cours de route.

Mieux : pour se faciliter la tâche, on peut diviser son objectif d’épargne final en plusieurs petit* objectifs sous forme d’étapes. Une sorte de feuille de route. Par exemple : vous souhaitez faire un voyage au soleil à la fin de l’année et cela va coûter 1 500 €. Plutôt que se lancer dans un grand plan d’économies afin d’atteindre la somme finale, il est judicieux de diviser cette somme en trois objectifs plus petit*. Par exemple :

  • Objectif N° 1 : 400 € pour les billets d’avion
  • Objectif N° 2 : 800 € pour l’hôtel all inclusive
  • Objectif N° 3 : 300 € pour les activités sur place

Diviser son projet en plusieurs objectifs permet ainsi de progresser étape par étape, en apportant chaque fois un sentiment d’accomplissem*nt qui aide à persévérer dans son entreprise.

C’est d’ailleurs pour vous aider dans vos objectifs d’épargne que nous avons créé les tirelires à objectif. Des comptes secondaires ouverts en un instant qui permettent de mettre de l’argent de côté et de suivre précisément l’évolution du montant via une barre de progression. Il suffit de créer le compte, de lui attribuer un nom et une somme à atteindre et le tour est joué.

Comme n’importe quel autre compte Lydia, vous pouvez y ajouter des bénéficiaires, y lier une carte de paiement pour pouvoir utiliser l’argent directement depuis la tirelire et cette dernière bénéficie de son propre IBAN et ses propres relevés de compte. Et vous pouvez en créer autant que vous le souhaitez.

Mieux organiser ses finances grâce aux méthodes de gestion

Il faudra probablement en essayer plusieurs avant de trouver celle qui vous convient le mieux, mais utiliser des méthodes de gestion qui ont fait leurs preuves est un très bon moyen de mettre de l’ordre dans ses finances et d’atteindre ses objectifs d’épargne. Et cela tombe bien, ces méthodes de gestion de finances personnelles se trouvent facilement partout : dans les livres des experts sur le sujet, sur Internet et dans les vidéos des influencers finances — les finfluencers — sur les réseaux sociaux.

Parmi toutes les méthodes existantes, trois nous semblent particulièrement efficaces :

  • La méthode des enveloppes : ce n’est pas la première fois que nous évoquons cette méthode de gestion des finances personnelles très populaire aux États-Unis et qui est de plus en plus répandue dans l’Hexagone depuis quelques années. Le principe consiste à cloisonner son budget en différentes enveloppes avec chacun un budget (épargne, courses, factures, loisirs…) et un montant bien défini. Chaque mois, on répartit son argent entre ces différentes enveloppes et pour chaque enveloppe, on ne dépense que le budget que l’on y a alloué. À la fin du mois, s’il reste de l’argent sur l’enveloppe « courses », par exemple, cela signifie que l’on peut en ajuster le montant pour le mois prochain et allouer l’argent « en trop » à une autre enveloppe.
  • La règle du « 50/30/20 » : autre méthode très populaire, le « 50/30/20 » consiste à diviser ses revenus en trois catégories. 50 % des revenus pour les dépenses essentielles (loyer, factures, alimentation…), 30 % pour les achats « plaisir » (vacances, sorties, shopping…) et 20 % pour mettre de côté ou payer ses dettes. À la fin du mois, on regarde si l’on a respecté les trois budgets. Et si l’on dépasse l’un des trois budgets, on ajuste pour respecter l’équilibre et les limites du budget global (mettre moins d’argent de côté, changer de fournisseur pour alléger certaines factures, freiner un peu sur les sorties…).
  • La méthode du « budget base zéro » : un concept très simple mais efficace qui demande de diviser ses revenus et de les allouer à une catégorie de dépenses spécifique (courses, épargne, remboursem*nt de dette, vacances…), de sorte que le total des revenus moins le total des dépenses soit égal à zéro. Autrement dit, chaque euro a un objectif, un rôle bien précis et il n’y a pas d’argent « flottant » à la fin du mois qui pourrait être gaspillé en dépenses inutiles ou non planifiées.

Là encore, Lydia s’est inspirée des meilleures méthodes de gestion de finances personnelles pour vous fournir les outils pour mieux gérer votre budget avec, en tête, les enveloppes virtuelles. Le même principe que les enveloppes mais directement dans l’app Lydia. Chaque mois, il suffit de répartir ses revenus entre ses diverses enveloppes (« Courses », « Factures », « Épargne »…) et une fois l’enveloppe créée et approvisionnée du montant défini à l’avance, il n’y a plus qu’à dépenser l’argent sans craindre de dépasser le budget prévu.

Et pour ceux qui préfèrent la méthode du « 50/30/20 » (ou mieux qui voudraient combiner les deux méthodes), nous avons intégré un calculateur de budget sur notre site Internet pour vous aider à mieux définir vos différents budgets grâce à cette méthode.

Mieux gérer ses finances en automatisant ses mouvements d’argent.

L’un des moyens les plus efficaces de simplifier quelque chose est de l’automatiser. Et bien, pour les finances personnelles, c’est pareil. Une fois que vous avez établi votre budget et choisi la méthode de gestion qui vous convient le mieux, il vous suffit d’automatiser tous les versem*nts qui iront tous les mois sur chaque poste de dépense bien défini. Vous réduisez ainsi le stress et l’incertitude liés à certaines dépenses contraignantes mais indispensables et, surtout, vous gagnez du temps.

Là encore, avec Lydia, c’est extrêmement facile : vous pouvez programmer des versem*nts récurrents sur les comptes, enveloppes virtuelles ou tirelires à objectif de votre choix pour être sûr que tous vos postes de dépenses sont bien pourvus. Chaque début de mois, vous recevez une ou plusieurs notifications (en fonction du nombre d’enveloppes ou de sous-comptes alloués à vos différents budgets) et il vous suffit d’un clic pour verser la somme programmée sur le compte. C’est facile, c’est instantané et vous n’avez plus à y penser.

Désencombrer ses finances en traquant les petites dépenses inutiles

On pourrait penser que seules les grosses dépenses peuvent nous mettre dans une situation financière difficile. C’est faux : les petites dépenses anodines, pas toujours justifiées et qui échappent à notre vigilance peuvent tout autant grever notre budget. Ces dernières s’additionnent vite — d’autant qu’elles passent souvent sous les radars — et peuvent représenter une belle somme à la fin de l’année.

Frais bancaires alors que l’on pourrait bénéficier d’un compte courant gratuit, abonnements prélevés tous les mois pour des services dont on n’a plus vraiment besoin, dépenses pour des sorties que l’on pourrait réduire sans que cela nuise à son bonheur… Faire la chasse aux petites dépenses est un excellent moyen de mettre de l’ordre dans ses finances et de faire, logiquement, des économies. Si la dépense ne répond pas à un besoin immédiat ou si elle ne provoque pas cette petite étincelle de bonheur, alors vous pouvez la supprimer sans crainte.

Encore faut-il pouvoir les déceler facilement. Cela tombe bien : avec son interface claire et lisible, son champ de recherche pratique et ses graphiques de suivi des dépenses, Lydia propose tous les outils pour traquer les dépenses dont on peut aisément se passer et, de manière générale, surveiller efficacement tous les mouvements d’argent sur son compte.

Organiser ses finances en partageant les conseils et les méthodes de gestion

La gestion des finances personnelles est devenue un sujet en vogue ces dernières années. Renseignez-vous sur le sujet, parlez-en à vos amis, échangez sur des forums sur la manière dont vous gérez votre argent, partagez votre expérience, vos bonnes pratiques et vos astuces. En retour, vous glanerez de nouveaux conseils sur l’éducation financière et, surtout, vous vous sentirez moins seul sur le sujet.

Chez Lydia, nous avons fait le pari de la communauté, avec des clients et influenceurs qui partagent leurs meilleurs conseils, en vidéo, directement dans l’onglet « Guide » de l’application. N’hésitez pas à les consulter.

Mieux gérer ses finances en se fixant un rendez-vous régulier avec l’argent

Enfin, l’un des meilleurs moyens pour mieux organiser ses finances est de se fixer un rendez-vous (idéalement chaque semaine mais cela peut aussi être chaque mois) avec ses finances. Pour passer en revue ses revenus, ses dépenses, voir comment évoluent ses objectifs d’épargne… Cela permet ainsi de rester impliqué dans son entreprise de mettre de l’ordre dans ses finances. Idéalement, faites-en un bon moment autour d’un café par exemple et posez-vous tranquillement pour apprécier les progrès déjà accomplis ou mesurer les efforts qu’il reste à faire. Dans tous les cas, ça ne peut être que bénéfique.

Français – Lydia, plus qu'une application bancaire (2024)
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